Chirurgie des déformations de l’adulte : impact de l’utilisation des différents paliers d’analgésiques sur les résultats postopératoires, étude européenne multicentrique - 23/11/17
Impact of analgesics on back and leg pain (B&L score) and health-related quality of life (HRQoL) improvement after adult spinal deformity surgery
ESSG European Spine Study Group
Riassunto |
Introduction |
La prise de morphiniques avant une chirurgie rachidienne augmente le risque de dépendance aux morphiniques en postopératoire. L’évaluation postopératoire de prise d’antalgiques après une chirurgie de déformation rachidienne de l’adulte n’est pas bien évaluée. L’objectif de cette étude est d’évaluer cette prise d’antalgique avant et après chirurgie de déformation rachidienne. Notre hypothèse est que la prise de morphinique en préopératoire peut avoir un impact négatif sur le résultat postopératoire.
Matériel et méthodes |
Il s’agit d’une étude multicentrique de patients inclus de manière prospective et consécutive. Au total, 372 patients ont été inclus et classés selon 3 catégories préopératoire de prise d’antalgique : catégorie 1 : absence d’antalgique, antalgiques de pallier 1 ou 2, catégorie 2 : AINS quotidiens, catégorie 3 : antalgiques de pallier 3 quotidiens. Les scores de qualités de vie ont été recensés en préopératoire, à 6 mois et 1 an postopératoire.
Résultats |
En préopératoire, 241 patients sont dans la catégorie 1, 64 dans la catégorie 2 et 67 dans la catégorie 3. Les scores de qualité de vie ont été améliorés de manière significative dans les 3 catégories après la chirurgie. Le scores de qualité de vie sont les meilleurs en pré et en postopératoire dans la catégorie 1. L’amélioration la plus significative des scores de qualité de vie est retrouvée pour les patients de la catégorie 2. Quatre-vingt-dix pour cent, 65 % et 40 % des patients des catégories préopératoires 1 à 3 ne prennent plus d’antalgique après 1 an de suivi. À l’opposé, 40 % des patients de la catégorie 3 prennent toujours des morphiniques à 1 an de suivi.
Discussion |
Les patients prenant des morphiniques avant une chirurgie de déformation rachidienne sont les patients avec les scores de qualité de vie plus altérés. Quarante pour cent d’entre eux poursuivent la prise de morphinique après la chirurgie et ces patients sont les patients les moins améliorés par la chirurgie. Si nous pouvons suspecter que ces patients ont les déformations les plus graves, la gestion de la douleur du patient reste plurifactorielle et compliquée.
Conclusion |
Au cas par cas, nous nous demandons si le sevrage des morphiniques en préopératoire ne permettrait pas de mieux sélectionner nos patients et de leur permettre d’avoir un meilleur résultat postopératoire.
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Vol 103 - N° 7S
P. S100 - Novembre 2017 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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